Liège, balade à la Chartreuse

Le parc de la Chartreuse est un des plus importants poumons verts de la ville, au programme, la découverte de l'urbex un peu d'histoire et des balades dans la nature

Un espace vert ouvert à tous

Situé à quelques centaines de mètres de l’hyper centre liégeois, le parc de la Chartreuse, deuxième plus grand parc de la ville (19 ha), est un vrai poumon vert.  Le végétation est abondante, diversifiée et vierge, quelques chemins de promenade balisés permettent aux visiteurs de passer un moment à l’air.  Les parcours est parfois en pente.

Le parc compte de nombreuses entrées et offre divers espaces où faire un pic-nic.  L’entrée principale se situe au Thier de la Chartreuse (parking aisé), les autres entrées se situent rue Ferrer et avenue de Péville.  Le parc offre de nombreux points de vue sur la ville.

La promenade de La Cuvette (entrée Péville) est accessible aux PMR.

Télécharger le plan du parc ici.

Le fort de la Chartreuse, royaume de l’Urbex à Liège

Rentrez dans le parc par le Thier de la Chartreuse, dirigez-vous vers la droite. Une surprenante visite commence. Il est nécessaire de prévoir des chaussures pas trop dégagées car de nombreux débris et déchets jonchent le sol des bâtiments.
Rien n’étant sécurisé, la plus grande prudence s’impose, notamment pour les enfants. Il s’agit quand même d’une ruine, vous rentrez dans le fort à vos risques et périls.

Outre le fait d’être un but surprenant de promenade, le fort est une source d’inspiration pour tous les amateurs de photographie.  Vous vous trouvez au sein du royaume de l’urbex liégeois.

 

Un peu d’histoire

« Le nom de Chartreuse fait référence à une communauté de moines chartreux installée sur le Mont Cornillon au milieu du 14e siècle », expliquent les cahiers de l’urbanisme de la ville de Liège. « La vocation militaire du site est également fort ancienne : sa première fortification pourrait remonter à la fin du 13e siècle. A la fin du 17e siècle, des ouvrages de défense sont érigés pour protéger le couvent. Le monastère est ensuite occupé par les Hollandais qui le transforment en forteresse. Les fortifications seront toutefois rasées par les moines en 1703 lors de la reconstruction de leur abbaye. Sous le régime français, le couvent est pillé et vendu à des particuliers. A son emplacement sera installée au cours du 19e siècle une nouvelle communauté religieuse : les petites sœurs des pauvres. »

Entre 1817 et 1823, les Hollandais décident de reconstruire une nouvelle forteresse sur le site de Cornillon. Ils veulent rendre à Liège sa qualité de place de guerre et l’inscrire dans un ensemble de forts protégeant la frontière sud du nouveau royaume des Pays-Bas contre un éventuel assaut de l’ennemi français. Il pourra accueillir plusieurs milliers d’hommes et surplombera la vallée de la Meuse et même celle de l’Ourthe. Il aura la forme d’un polygone doté de cinq bastions et de cinq demi-lunes.

Démilitarisé en 1981

L’armement ayant évolué, le fort ne jouera jamais de rôle important. En 1891, il est déclassé et devient une simple caserne. Il sert de prison pour les patriotes belges durant la Première guerre mondiale. Vers la fin de la Seconde guerre mondiale, l’armée américaine l’utilise comme hôpital militaire. De moins en moins utile à la Défense, il est démilitarisé en 1981. Les derniers militaires le quittent en 1988.

Source: Journal « Le Soir »

Objectif photographie

Réaliser quelque clichés hors du commun en vous baladans dans l’enceinte du fort de la Chartreuse.

  • N’oubliez pas un pied

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