Cheetah Conservation Funds

La vie difficile des guépards

Préservation des guépards

Superbe animal que le guépard …

Mais à quel point menacé d’extinction ! D’une population mondiale de 100.000 individus à l’état sauvage, au début du XXeme siècle, il ne sont plus, aujourd’hui que 10.000 de par le monde, tués, exterminés, par les fermiers qui défendent leurs troupeaux, leur gagne-pain.

​Le guépard, timide, craintif, solitaire n’a pour survivre que sa vitesse pour chasser. Des pointes de 140 km/h le laissent dans un tel état de fatigue qu’il ne peut profiter de son butin qu’après un moment de repos, de récupération de tout son organisme mis à rude épreuve par une telle performance.

Mais la compétition est rude. La femelle est seule tant pour chasser que pour protéger ses petits … et d’autres fauves rodent pour profiter de la situation, piller les butins de chasse et éventuellement dévorer les bébés laissés seuls le temps d’une pointe de vitesse pour aller chercher de quoi les nourrir.

​Par conséquent, depuis des années, le guépard a choisi de fuir la compétition et cherche la facilité … il s’est rapproché des fermes et il va se servir … ce qui pourrait bien le mener à sa perte, si rien ne change.

​Le ‘Cheetah Conservation Funds » (https://cheetah.org/) oeuvre depuis des années à l’étude des guépards dans le monde. Un tiers de la population actuelle (3.500) des guépards se trouvent en Namibie.

​Ce centre héberge une trentaine de guépards. Certains y résident depuis leur plus jeune âge et ne retourneront pas à l’état sauvage, d’autres y sont amenés car blessés dans la nature ou malades et sont destinés à être remis en liberté. Le centre oeuvre également, et c’est l’un de leur plus gros défi, à réconcilier l’humain et le guépard.

​Pour ce faire, un de leurs projets, est l’élevage de chiens bergers d’Anatolie, destinés à être vendus aux fermiers, pour une bouchée de pain, afin de protéger leurs troupeaux.

​Il s’agit d’un travail de longue haleine qui nécessitera la volonté et la collaboration de chacun.

Ce magnifique animal est un peu le vilain petit canard parmi les autres grands fauves.

Timide, craintif, solitaire, mais surtout génétiquement plus faible et moins susceptible de s’adapter aux changements de son habitat, il mérite certainement qu’on l’aide un peu.

​Alors longue vie aux guépards !

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