Préambule
Un retour aux sources et j’en suis tellement heureux, ce futur voyage au pays des Lions de l’Atlas nous réserve des surprises. Toutefois, vu qu’il s’agit de mon sixième voyage là-bas, j’ai peut-être acquis un peu d’expérience et je sais ce que je dois éviter, même si je dois convaincre Geneviève.
Notons que j’ai un peu pratiqué (trois fois) le Maroc façon all inclusive à Agadir, donc on évite Agadir. La version « on se lève, on bouffe, on bronze et on boit » n’est plus qu’un mauvais ou un bon souvenir, chacun ses goûts.
En 1994, je suis parti avec un copain à la découverte de Marrackech, l’expérience était formidable, Djema El Efna était encore en terre battue et les charmeurs de serpents faisaient encore partie de la tradition. Christophe et moi avions loué les services d’un guide qui nous a accompagnés une semaine durant. Grace à lui, nous évitions le harcèlement et comme il n’était pas trop musulman (ici sans aucune arrière-pensée), il nous a fait découvrir le Marrakech profond, soit… les bars très alcoolisés, les prostituées, l’expérience était inter-sidérale. Et nous a, pour clôturer, invités chez lui dans la banlieue traditionnelle à manger un couscous avec les doigts, préparé par maman. J’ai aussi découvert les paysages incontournables du Haut-Atlas.
En 2014, retour en solitaire, avec pour étapes, Essaouira, Marrakech et Zagora, je garde de bons et de mauvais souvenirs, sachant que voyager seul n’est pas trop mon truc, je m’étais à nouveau offert les prestations (quatre jours) d’un guide touristique qui lui, était beaucoup plus musulman que le précédent, toujours sans aucun à-priori. Un peu de déception sur Djema-el-efna, asphaltée et dénaturée… Pour le reste, je me suis débrouillé sans souci avec les transports en communs et la location d’une voiture. Les souvenirs sont exceptionnels, je vais citer au hasard, la route de Zagora à Foum Zguid, le voyage au bout de nulle part vers Télouet, les mines de sel et la peur de crever un pneu et de passer la nuit à la belle étoile et les paysages de l’Atlas.
Signé Pierre
L’itinéraire prévu
Première partie de Tanger à Telouet
Seconde partie de Telouet à Rabat
En étapes :
Tanger
Parce qu’on atterit à Tanger, on y louera la voiture, on se promènera sur la Croisette et on prendra un peu de temps pour se reposer du voyage, une nuit sur place puis direction Chefchouan.
Totale découverte, on verra…
Vue de Tanger, source Pixabay
Chefchouen
La découverte du début de notre voyage, la Ville bleue, telle qu’on a pu la connaître au Rajasthan, à Jodpur.
On espère y trouver les couleurs, les variations de tonalités et une ville à taille humaine, un peu comme à Simy.
On vous racontera…
Vue de Judpur, on changera la photo quand on y sera.
Fès
Il doit y avoir mille et une façons de la vivre.
La ville impériale est la capitale de la culture traditionnelle du Maroc. Berceaux du savoir, ses superbes medersas en sont le flamboyant symbole.
Remplie d’images, on se réjouit de les découvrir.
Les tanneurs de Fès, source Pixabay
Vers l’Atlas
Là le rêve commence….
Ifrane
Début de la route des Montagnes avec un gand M.
Erfoud
Trouver des images de ces villes est difficile, mais quoi qu’il en soit, l’important sont les paysages, nous espérons redécouvrir le Haut-Atlas, prendre son temps, utiliser le drone, la Gopro, et mes Nikons. En attendant, une image souvenir pour illustrer le souvenir.
Téloued 2015, pour illustrer…
Vers le reg et le desert
Là le rêve continue….
Merzouga
Arrivée dans le désert, voir le Sahara, y dormir et trouver les étoiles que nous ne trouvons plus dans nos villes trop polluées.
Zagora
Porte du désert
Le reg, où ? Je en sais plus
Aller à Télouet
Télouet n’est pas facile d’accès, pas très loin de Marrakech, mais tellement représentaif du Maroc hors touristes.
En passant par Ouarzazate
La capitale du cinéma
Et Foum Zguid
La plus belle route de ma vie entre Zagora et Foum Zguid…
Etonnant pas vrai ?
La route de Zagora à Foum Zguid et ses surprises
C’est parti pour Marrakeck
Il y en a qui aiment, d’autres qui détestent, bon je fais sans doute partie de la seconde catégorie. Autant j’ai adoré en 1994, autant ma déception était énorme en 2015. Vingt ans s’étaient écoulés, j’ai retrouvé une ville moderne, propre et asphaltée, ce qui est normal, c’est moi, sans doute qui suis désuet. Mais j’aimais la ville de Marakech d’antan, sans orientation touristique … naturelle.
La politique des dirigeants de la ville était sans aucun doute la plus appropriée. Mais Marrakech est dénaturée, qui sont ses vendeurs de Kebabs qui envahissent la place dès 17h ? Qui sont ces vendeurs de jus d’orage ? Où sont les charmeurs de serpents, les lecteurs, les théatres ? Ils brillent par leur abscence ou cherchent juste le touriste.
Marrackech a perdu son âme profonde et traditionnelle. Ses murailles sont aussi propres que le Vatican, ses routes bien plus entretenues que les nôtres, son souck, un piège à touriste. Désolé de penser cela, mais il s’agit d’une constatation, sans plus et point à la ligne. J’y retourne pour Gen, c’est tout.
Je ne retournerai pas à Majorelle, même si Yves Saint-Laurent y a vécu ses plus belles histoires avec Pierre Berger, ce n’est qu’un piège sans fascination. Voyez quelques plantes, une belle maison berbère établie sur 1ha, c’est tout. Même en février, on se marche sur les pieds. Il suffit de lire le header du site dont je ne mentionnerai pas le lien, car il stipule « Réservez ! » .
Bien, j’ai craché mon venin. J’ai aimé les ruelles de la Medina, les Riads traditionnels, c’est tout. J’y retourne pour y essayer à nouveau de faire quelques photos.
Ah oui, le souk, mondialement reconnu, le plus beau, le plus grand, le plus traditionnel… Ok, mais difficile de faire dix mètres sans être importuné (emmerdé), c’est encore une fois sans aucun à-priori. Que celui qui a passé un bon moment dans le souk de Marrakech me jette la première pierre. Je la mérite.
Quoi qu’il en soit, on ne reste pas sur une opinion négative. J’y retourne, je vous dirai.
Quitter Marrakech puis l’Altlas
L’objectif, quitter la Ville, les touristes et le modernisme pour la campagne et les moutons…