Le Parc Krüger

Sur la piste des Big Five

Le Park Krüger s’étend sur une superficie d’environ 20.000 km². Il est constitué tantôt de terrains montagneux, tantôt de plaines de bush et également de forêt. Autant dire qu’il regorge d’espèces de mammifères, d’oiseaux mais également, paraît-il, de 34 espèces de serpents particulièrement antipathiques et surtout terriblement dangereux tels que – pour ne citer que le lui – le Black Mamba.

Le parc est la plus grande réserve animalière d’Afrique et compte environ 150 espèces de mammifères, quelques 500 espèces d’oiseaux. Dans les différents écosystèmes, on dénombre pas moins de 2000 espèces de plantes et plus de 300 espèces d’arbres.

Parmi les grands mammifères et, il faut bien être honnête, ceux que chacun espère rencontrer, il y a les Big Five :
– Son Altesse Royale le lion
– L’éléphant d’Afrique,
– Le buffle d’Afrique,
– Le léopard,
– Le rhinocéros noir.

Malheureusement, même si le braconnage des rhinocéros a diminué de manière constante au cours des dernières années, ceux-ci sont toujours une cible de choix et il est devenu quasiment impossible de les apercevoir.

En incluant le Parc Krüger dans notre itinéraire, nous avions conscience, que le mois de février n’est pas le plus propice pour voir le plus grand nombre d’animaux.

En effet, cette période correspond à la fin de la saison des pluies (et d’ailleurs, il n’a presque pas arrêté de pleuvoir pendant notre séjour). Cela implique que les animaux ne doivent pas se déplacer d’un point à l’autre pour trouver des points d’eau particuliers où se déplacer vers la rivière.

Par ailleurs, en cette saison, c’est l’été en Afrique du Sud et toute la végétation offre aux animaux des occasions de se dissimuler beaucoup plus facilement qu’en hiver.

La seule chose à faire est de rouler, rouler, rouler … sillonner les différentes pistes et ouvrir les yeux.

Un véhicule tout terrain est-il nécessaire ?

Nous avions lu de nombreux articles, reportages, blogs à ce sujet et tous confirmaient qu’un véhicule traditionnel suffisait pour se déplacer dans le parc.

C’est vrai si l’on reste sur les routes principales qui sont goudronnées. Cependant, je pense que si nous avions eu la possibilité de bifurquer sur les pistes secondaires, nous aurions eu beaucoup plus d’occasions. Mais pour ce faire, il est impératif de se déplacer avec un tout terrain, particulièrement en cette saison.

A peine entrés dans le parc à Phalaborwa, nous nous sommes réjouis des premiers éléphants et éléphanteaux. Nous verrons dans les jours qui suivent que la population des pachydermes se portent relativement bien (Entre 1980 et 2018, le nombre d’éléphants a quasiment doublé : on dénombre quelque 11.700 éléphants à ce jour).

Maman et bébé c’est attendrissant.
Mais un grand mâle adulte peut se montrer très susceptible s’il se sent observé de manière flagrante.
Les oreilles qui bougent d’avant en arrière, la tête qui balance de droite à gauche démontrent d’une inquiétude de sa part et pourrait le pousser à se montrer très agressif et charger.

Les éléphants étant très sensibles aux bruits et aux vibrations, il est impératif d’éteindre le moteur et surtout de se tenir à une distance respectable.

Je dois bien avouer que ce mastodonte m’a fichu une trouille bleue et que je n’ai pensé qu’à dégager …

Pendant notre séjour de 4 jours, nous avons croisé les éléphants à de nombreuses reprises mais également des impalas, de gnous, des kudus, quelques girafes et buffles.

Lors d’un Game drive organisé, nous avons eu la chance de voir un groupe de 4 ou 5 hyènes en plein festin autour d’une carcasse de zèbres. Impressionnants animaux qui donnent l’impression d’être toujours sur le qui-vive, stressés et à regarder aux alentours s’il n’y a pas de danger.

Pour parler des activités, nous participé à deux d’entre elles : un Game drive au lever du soleil, départ à 4h30 du matin et un autre en fin de journée, à 16h30.  Il faut compter 20 euros par personne par Game drive de 3 heures.

A la recherche des animaux lors des périodes où ceux-ci sont sensés sortir de leurs cachettes car il fait moins chaud.  Notre impression a été, qu’à part le fait de pouvoir sortir du camp en dehors des heures, cela ne nous a pas apporté beaucoup d’occasions supplémentaires.  Nous sommes entassés à 25 personnes dans un grand véhicule tout terrain et force est de constater que le guide n’a pas beaucoup cherché, ni n’est jamais sorti des routes principales pour explorer les pistes secondaires. 

En me rappelant d’une telle activité au Kenya, les guides communiquaient au moyen de cibie pour localiser les lions ou autres grands animaux.  Dans le cas présent, il ne nous a rien proposé de plus que ce que nous pouvions faire en voiture, à part nous transmettre sa connaissance approfondie des espèces rencontrées dans le parc.

A son lever, le soleil nous offre quand même un joli spectacle.

Le soir était encore plus décevant, même si nous avons brièvement pu observer quelques hippopotames sortis de l’eau à la recherche de nourriture.  Il pleuvait à torrents et nous étions gelés. 

Pour conclure, un safari dans le parc Krüger est à déconseiller en février.

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