Où se trouve Symi ?

Comment s’y rendre ?

Il existe plusieurs compagnies de ferries qui font la navettes vers Symi.  Mais une seule propose un départ relativement matinal : Dodekanisos Seaway. C’est, en effet, la seule dont le bateau rapide quitte le port à 8 h du matin, pour une traversée de 50 minutes.

Cependant, attention que cette navette rapide, avec un départ à 8 h n’est proposé qu’une fois par semaine, le lundi.  Il existe une possibilité pour un départ le vendredi également, mais la traversée dure 1 h 30. Le départ pour le retour se fait à 17 h.

Les autres compagnies ne proposent qu’un départ à 10 h 30 avec retour à 15 h 30.  Cette option ne laisse le temps que pour très peu de choses et pas d’occasion de partir en bateau taxi à la découvertes des criques magnifiques et sauvages, pour certaines.

Prix :

Dodekanisos Seaway : les prix varient en fonction de l’horaire et le départ avec la première navette est le plus cher : 24 euros par personne et par adulte.
Une astuce pour une ristourne de 20% : se faire membre du site (Member Card). Il est nécessaire de faire une affiliation par passager.

Bateau-taxi : Taxi Boats Symi dispose de 6 ou 7 bateaux qui opérent les transferts vers les différentes plages de l’île.  L’accueil est sympa et ils donnent des conseils sur l’itinéraire en fonction du temps dont on dispose. 3 départs et 3 retours sont proposés : 10 h, 11 h et 12 h pour les départs et 14 h 30, 16 h et 17 h pour les retours.

Nous avons choisi 3 îles pour un prix de 12 euros par personne.

Notre journée à Symi

Nous embarquons sur le bateau et commençons la traversée. En sortant du port, le bateau prend de la vitesse et se dirige tout droit vers les côtes de la Turquie qui apparaissent au lien dans la brume du  matin. Je suis sur le pont avant du bateau et ça décoiffe mais je ne veux pas rater l’arrivée vers les côtes au loin.

Après environ 35 minutes, nous entrons dans une espèce de large canal avec, à droite, la Turquie et à gauche, l’île de Symi.  Le paysage est vraiment impressionant, les reliefs des côtes escarpées turques dans la brume donne une impression fantômatique.  Symi ressemble à un gros rocher désert et aride, émergé de la mer. Le bateau a ralenti sa course et, à droite, furtivement entre 2 falaises, on distingue une partie de la ville.

Mais c’est en entrant dans le port que l’on est ébloui par le paysage qu’offrent toutes ces jolies maisons colorées, de style néo-classique, accrochées aux rochers. C’est magnifique. 

A la sortie du bateau, nous nous dirigeons vers le centre, à droite et prenons nos renseignements pour les bateaux taxis. Lorsque l’on ne passe qu’une journée sur l’île, il faut s’organiser pour faire les choses dans le bon ordre, pour ne pas risquer de manquer de temps (ce qui est malheureusement le cas, de toutes façons).

En fonction de notre temps, nous réservons pour 3 plages : Agia Marina, St Georges et Nanou Beach.

Agia Marina

Petite plage de galets, des eaux transparentes, tranquilles et peu profondes, des transats installés sur une terrasse et un restaurant. Nous y restons le temps d’une baignade et d’une bronzette pour moi et de quelques photos pour Pierre. Nous reprenons le bateau 1 h plus tard vers Saint Georges.

St Georges’ Bay

A l’entrée de la crique, ce qui impressionne le plus est le côté sauvage, désert de l’endroit et surtout l’immense falaise qui se dresse face à nous. Nous avons un moment d’hésitation en nous demandant ce que nous allons faire ici pendant une heure, mais pas le temps de réfléchir et nous sommes débarqués. Il n’y a rien, ici. Juste l’eau, la roche et une chapelle. Mais on se sent comme des Robinson Crusoë 🙂

L’accès est diffcile pour aller dans l’eau (gros galets) et on arrive vite en profondeur.  De plus il y a pas mal de courant.  Mais l’endroit est magnifique quand même. Une heure est vite passée finalement et j’en profite pour jouer les sirènes devant l’objectif de mon mari.

Nanou Beach

Pour nous, la plus jolie et c’est ici que nous nous posons pour les 2 prochaines heures. C’est l’heure de déjeuner et la taverne est très sympa.  ATTENTION ! Il n’y a pas de connexion internet et aucun moyen de payer par carte. PREVOIR DU CASH.

Pierre se délecte du meilleur calamar qu’il ait mangé à Rhodes et moi de la meilleure slouvaki de poulet. Mais nous trainons et n’avons pas le temps de profiter des eaux cristallines.

La plage est en petits galets blances, dispose de parasols et de transats gratuits. 

A 14 h 30, il est déjà l’heure de repartir.

Retour à Symi

Nous sommes de retour dans la ville à 15 h et il ne nous reste que 2 heures. Pierre est motivé pour entreprendre la grimpette des 500 marches qui mènent au village de Horio en passant par de petites ruelles tout en escaliers. Il fait beaucoup trop chaud et je n’ai pas envie de m’y coller. Je décide de l’attendre dans un  café. Il fera la moitié du chemin.

Une bière plus tard et il est déjà l’heure de se diriger vers le point d’embarquement. C’était une belle découverte mais une trop courte journée pour découvrir ce qui est à voir à Symi.

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