La légende
En effet, si l’on en croit la légende locale, une femme qui ne parvient pas à avoir d’enfants peut, pour y remédier, se rendre au monastère, pieds nus, pour adresser ses prières à cette icône. En retour, si elle tombe enceinte d’un garçon, elle devra le baptiser Tsambiko, et si c’est une fille, Tsambika. Il semblerait que ces prénoms soient très répandus sur l’île.
L’ascension infernale
Avant de pouvoir bénéficier d’un magnifique paysages sur la campagne et sur la côte – on aperçoit meme la plage de Lindos, située à environs 25 km – il y a les marches à gravir !
A faire tôt le matin et surtout, ne pas oublier une bouteille d’eau – ce que nous oublions systématiquement. Nous sommes arrivés aux environs de 10 heures et la chaleur était déjà relativement forte. Arrivés au début des marches, j’ai voulu renoncer, honnêtement.
Les escaliers, partiellement ombragés, sinuent dans une forêt de sapins. Et finalement, de 10 marches en 10 marches – elles sont numérotées, comme pour nous encourager ou nous décourager, c’est selon – j’ai survécu !
Oui, oui, j’ai les preuves que j’y étais 🙂
Ma croix était déjà dressée au cas où je ne survivrais pas à la grimpette infernale.
L’exercice en valait la peine …
Après ces efforts, passer l’après-midi sur la plage de Tsambika est une alternative reposante et raffraîchisssante. En ce qui nous concerne, nous la trouvons trop grande et avons choisi de revenir sur nos pas et de passer l’après-midi sur la petite plage de Ladiko, aussi appelée la plage Anthony Quinn.