Veliko Tarnovo

Capitale du Second Empire de la Bulgarie

Jour 3 : Arrivée à Veliko Tarnovo

Nous avons quitté les cascades de Krushuna et pris la route vers Veliko Tarnovo. Environ 80 km et 1 h 30 plus tard, ous arrivons à l’hôtel aux alentours de 15 h 30. Le temps de déposer nos bagages, nous partons découvrir cette jolie ville accrochée en terrasses à flanc de montagne.  C’est à partir de cette étape que nous réalisons à quel point nous allons en marcher des kilomêtres en montée et en descente …

La forteresse Tsarevets est située à 1.5 km en contrebas du centre ville. Malheureusemennt, à l’heure à laquelle nous y arrivons, le soleil a quasiment disparu et nous posptposons notre idée à un autre jour. Nous rebroussons chemin sur noss 1.5 km en montée et allons profiter de l’ambiance sympa du centre.

Les photos

Jour 4 : Etarat, Chipka et Buzludha

Nous avons planifié un long itinéraire aujourd’hui avec comme objectif, la découverte de cet immense bâtiment d’architecture russe qu’est le Buzludzha, monument commémorant l’organisation du socialisme en Bulgarie. 

Etar (aussi appelée Etarat)

Le village d’Etara se situe à 8 km au sud-ouest de la ville de Gabrovo, dans les hauteurs du Balkan et dans les limites du territoire parc naturel Balgarka. Le village d’Etara est une reconstruction d’un village bulgare du XIX siècle et non pas un ancien village préservé.

Etara est la création d’un ingénieur passionné de son pays – Lazar Donkov. Il s’attela avec beaucoup de persévérance à construire dans les années 1960 ce qui est aujourd’hui l’un des musées en plein air les plus populaires en Bulgarie.

La dénomination officielle d’Etara est Complexe architectural et ethnographique Etara. Lazar Donkov était parti de l’idée qu’une simple exposition ethnographique ne serait pas entraînante pour le visiteur et songea à transposer le passé rural en une expérience vive et tangible. C’est ainsi qu’est né le village d’Etara.

Nous restons facilement une bonne 1 1/2 h à découvrir et déambuler dans ce petit village reconstittué.  Cela vaut réellement la visite.

Prix de l’entrée :

De mars à novembre : 5 Lev
De décembre à février : 3 Lev

Toutes les informations sur le site : https://etar.bg/

Le village en photos

Chipka et sa magnifique église 

Le monastère de Chipka est une église commémorative dont l’ouverture a coïncidé avec le 25e anniversaire des batailles de Chipka. Elle a été construite en l’honneur de célébrer la bravoure des Bulgares, des Russes, des Grecs, des Serbes et des nombreux autres qui ont participé à la guerre russo-turque de 1877-1878.

Les fonds pour la construire sont issus du peuple russe. Sa construction est à l’initiative des familles des généraux russes qui ont participé à la guerre russo-turque.

Malheureusement en rénovation lors de notre passage.

Buzludzha, ou les vestiges du socialisme

Nous avions lu quelques articles sur cet endroit et honnêtement, nous avons été attirés par sa vision surréaliste et gigantesque de soucoupe volante sortie tout droit d’un film de science fiction.  Il y a quelques années encore, des aventuriers d’urbex publiaient des incursions à l’intérieur du bâtiment et nous nous imaginions pouvoir accéder à ce qu’il reste du faste dans lequel il a été construit.

Malheureusement (ou heureusement pour lui et ses merveilles), le bâtiment fait l’objet d’un programme de restauration et est sous surveillance 24 h / 24 h.

Le monument de Bouzloudja ou maison du Parti communiste bulgare est une ancienne salle de congrès, aujourd’hui abandonnée, située en Bulgarie, à quelques kilomètres au sud de Gabrovo, non loin du mémorial de Chipka. Construit sous le régime communiste de la République populaire de Bulgarie, ce bâtiment est situé sur le sommet de la Bouzloudja (ou Buzludja) à 1 441 m d’altitude. En 1868, ce fut le lieu de la dernière bataille entre les Bulgares (menés par les rebelles Hadji Dimitar et Stefan Karadzha) et les Turcs.Ce monument fut construit par les communistes pour commémorer les événements de 1891 quand les socialistes, menés par Dimitar Blagoev, se réunirent secrètement à cet endroit pour organiser le mouvement socialiste. Il a été inauguré en 19811, puis abandonné lors de la chute du régime communiste en 19892.

Conçu par l’architecte Guéorguy Stoilov, ce bâtiment a mobilisé pendant sept ans plus de 6 000 travailleurs3 dont 20 célèbres peintres et sculpteurs bulgares qui ont travaillé pendant 18 mois à la décoration intérieure.

Il fut financé par des fonds gouvernementaux mais surtout grâce à des dons de partisans pour un total de près de 14 186 000 de leva, soit 7 000 000 d’euros environ. Une souscription nationale avait en effet été lancée pour financer les travaux de cette impressionnante structure mais une grande partie des fonds recueillis ont finalement été utilisés pour l’édification d’une autre structure, tout aussi imposante et à l’inspiration soviétique : le monument de Choumen, construit sur les hauteurs du plateau, au-dessus de la ville, à l’occasion du 1300e anniversaire de la fondation de l’État bulgare.

Nous sommes arrivés dans un climat gris, pluvieux et brumeux.  Cela donne à l’endroit une dimension encore plus torturée, mystérieuse.

Et puisque personne, ni du gouvernement actuel,  ni du parti socialiste ne veut prendre la responsabilité de la rénovation de ce monument, une architecte bulgare soutenue par une assoociation américaine a entrepris la remise en état de cette impressionnante réalisation de style architectural brutaliste.

Délaissé, inoccupé depuis la chute du communisme, le bâtiment est laissé à l’abandon depuis 1989. Sa coupole, formée de 30 tonnes de plaques en cuivre a été pillée depuis des années. Sans protection, le bâtiment a été livré aux conditions climatiques parfois rudes. Ses fresques, représentant une superficie d’environ 1000 m2 et formées de quelque 2.000.000 de pièces de céramiques ont été gravement endommagées.

Avant et maintenant …

Les travaux

Jour 5 : Tsarevets et sa forteresse

Aujourd’hui, nous reprenons la route pour filer vers Burgas, et faire connaissance avec la Mer Noire.  Avant de quitter la région, nous visitons la forteresse de Tsarevets.  Nous y consacrons 2 heures mais aurions pu y rester la journée tant le site est gigantesque.  Il faut absolument monter jusqu’à l’église qui domine le site et donne une vue imprenable sur la ville.

La citadelle Tsarevets est située dans la vieille ville sur la colline portant le même nom.
Les premières traces d’occupation humaine remontent à l’époque Thrace, mais c’est à l’époque du Second Empire Bulgare qu’elle a connu son plus grand essor en devenant capitale du pays et une des plus grandes villes d’Europe du Sud-Est. La ville renforce ses défenses et se dote d’une citadelle dont les vestiges l’on peut observer encore aujourd’hui. La muraille est longue de 1 100 m., d’une épaisseur allant jusqu’à 3,40 m. et une hauteur dépassant les 10 m., elle renferme 470 habitations, une auberge, des habitations de l’aristocratie, 23 églises et 4 monastères.
La restauration de l’enceinte commence en 1930. Elle est en partie terminée en 1981 pour les festivités de 1300 ans de la création de l’Etat Bulgare. Au sommet de la colline se trouve l’église patriarcale, restaurée en 1981. Ses fresques retracent l’essor et le déclin du Second Empire Bulgare.

Prix de l’entrée :

Adultes : 10 Lev

Son église

Notre hôtel à Veliko Tarnovo

Nous avons réservé une chambre double à l’hôtel Business Hotel Premier.

Prix : 37 euros la nuit, petit déjeuner compris.

Nous avons eu un upgrade vers une suite avec jacuzzi et sauna.  Le jacuzzi ne fonctionnait pas (raison de l’upgrade) mais nous avons profité du sauna privatif et d’une terrasse au 4ème étage avec une belle vue sur la ville.

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